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La tonne à lisier Pichon 20 700L avec enfouisseur à disques 6M est arrivée en mai à la Cuma. La mise en route s’est faite en juin, le jour de l’assemblée générale. Depuis, les premiers mois d’activité ont permis de valider l’intérêt de l’investissement auprès des adhérents. “Tout l’été la tonne a tourné dans de bonnes conditions”, rapporte Jean-Luc Chesneau, président de la Cuma. La plupart des adhérents l’ont essayé au moins une fois. Certains adhérents ont même réalisé jusqu’à 3 passages sur prairie. Moins de 3 semaines après, les vaches ont pu retourner pâturer. Il faut dire que l’année 2021 a été exceptionnelle ; la météo a permis une bonne minéralisation de l'azote épandu et la pluie régulière a lavé l’herbe. En somme, une bonne année pour lancer cet équipement. Pourtant “trouver l’équipement qui convient à tout le monde n’est pas facile. Il faut trouver le meilleur compromis” résume le président, Jean-Luc Chesneau. Le pendillard peut faire peur du fait de l’encombrement. Et l’enfouisseur a un débit de chantier un peu plus faible que le pendillard mais l’efficacité est meilleure.
“On s’est servi de notre expérience pour conduire cet investissement”
En 2013, l’activité épandage était importante à la Cuma : 2100 tonneaux avec la tonne 10 700L. Une réflexion avait été lancée pour renouveler la tonne à lisier avec un plus gros tonneau. Mais le groupe n’a pas suivi. Les adhérents intéressés se sont donc rattachés à l’activité de la Cuma de l’Aiguillon (voisine de 10 kms) qui avait une 20 000L Pichon avec pendillards et enfouisseur à dents. Pour la Cuma, cette solution intermédiaire était confortable car l’entretien et le remisage étaient réalisés par l’autre Cuma (avec atelier et chauffeurs mécaniciens), et à proximité.
En 2019, la mise en route de l’unité de méthanisation à Charchigné a rebattu les cartes des besoins des adhérents : entre la hausse du volume pour les adhérents historiques et les nouveaux adhérents de la méthanisation, le système actuel n’était plus tenable. Le groupe s’est réuni début 2020 pour avoir l’avis de chacun. Le groupe a validé un tonneau plus gros mais avec une attention particulière sur le prix. Les responsables de l’activité ont donc lancé des devis, se sont déplacés sur le terrain.
Au moment du renouvellement, certains adhérents ont demandé à la Cuma de pouvoir réaliser le chantier en prestation complète. Une demande que la Cuma a organisée pour satisfaire des adhérents supplémentaires. “ C’est un équipement avec de la technologie”,“il faut bien connaître le matériel” reconnaît le responsable de l’activité Lionel Huet.
Les pratiques vont devoir évoluer avec ce nouvel équipement. Désormais, un mixage régulier du lisier en amont de l’épandage est conseillé, “un bon produit, ça se prépare avant” commente Julien Chesneau, responsable adjoint de l’activité.
Un bémol toutefois sur cet investissement concerne le tassement des sols. Le poids de l’ensemble à plein doit être pris en considération. Les habitudes vont évoluer pour éviter de passer toujours au même endroit.
Au moment de l’achat, la Cuma a pensé au vieillissement de l’outil et a donc préféré un compresseur à lobes. Elle veille également à l’entretien régulier de la tonne, une des clés de la longévité pour un investissement collectif.
Elle réfléchit désormais à équiper l’autre tonne à lisier Pichon 10700L d’un équipement pendillard 12M, pour épandre sur céréales.
Un bon tour de rodage avant le pic des épandages du printemps prochain !
Héléna NOËL
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Après 6 mois avec la nouvelle tonne à lisier, la Cuma de la Pallu fait le point sur l’activité épandage.
La tonne à lisier Pichon 20 700L avec enfouisseur à disques 6M est arrivée en mai à la Cuma. La mise en route s’est faite en juin, le jour de l’assemblée générale. Depuis, les premiers mois d’activité ont permis de valider l’intérêt de l’investissement auprès des adhérents. “Tout l’été la tonne a tourné dans de bonnes conditions”, rapporte Jean-Luc Chesneau, président de la Cuma. La plupart des adhérents l’ont essayé au moins une fois. Certains adhérents ont même réalisé jusqu’à 3 passages sur prairie. Moins de 3 semaines après, les vaches ont pu retourner pâturer. Il faut dire que l’année 2021 a été exceptionnelle ; la météo a permis une bonne minéralisation de l'azote épandu et la pluie régulière a lavé l’herbe. En somme, une bonne année pour lancer cet équipement. Pourtant “trouver l’équipement qui convient à tout le monde n’est pas facile. Il faut trouver le meilleur compromis” résume le président, Jean-Luc Chesneau. Le pendillard peut faire peur du fait de l’encombrement. Et l’enfouisseur a un débit de chantier un peu plus faible que le pendillard mais l’efficacité est meilleure.
“On s’est servi de notre expérience pour conduire cet investissement”
En 2013, l’activité épandage était importante à la Cuma : 2100 tonneaux avec la tonne 10 700L. Une réflexion avait été lancée pour renouveler la tonne à lisier avec un plus gros tonneau. Mais le groupe n’a pas suivi. Les adhérents intéressés se sont donc rattachés à l’activité de la Cuma de l’Aiguillon (voisine de 10 kms) qui avait une 20 000L Pichon avec pendillards et enfouisseur à dents. Pour la Cuma, cette solution intermédiaire était confortable car l’entretien et le remisage étaient réalisés par l’autre Cuma (avec atelier et chauffeurs mécaniciens), et à proximité.
En 2019, la mise en route de l’unité de méthanisation à Charchigné a rebattu les cartes des besoins des adhérents : entre la hausse du volume pour les adhérents historiques et les nouveaux adhérents de la méthanisation, le système actuel n’était plus tenable. Le groupe s’est réuni début 2020 pour avoir l’avis de chacun. Le groupe a validé un tonneau plus gros mais avec une attention particulière sur le prix. Les responsables de l’activité ont donc lancé des devis, se sont déplacés sur le terrain.
Au moment du renouvellement, certains adhérents ont demandé à la Cuma de pouvoir réaliser le chantier en prestation complète. Une demande que la Cuma a organisée pour satisfaire des adhérents supplémentaires. “ C’est un équipement avec de la technologie”,“il faut bien connaître le matériel” reconnaît le responsable de l’activité Lionel Huet.
Les pratiques vont devoir évoluer avec ce nouvel équipement. Désormais, un mixage régulier du lisier en amont de l’épandage est conseillé, “un bon produit, ça se prépare avant” commente Julien Chesneau, responsable adjoint de l’activité.
Un bémol toutefois sur cet investissement concerne le tassement des sols. Le poids de l’ensemble à plein doit être pris en considération. Les habitudes vont évoluer pour éviter de passer toujours au même endroit.
Au moment de l’achat, la Cuma a pensé au vieillissement de l’outil et a donc préféré un compresseur à lobes. Elle veille également à l’entretien régulier de la tonne, une des clés de la longévité pour un investissement collectif.
Elle réfléchit désormais à équiper l’autre tonne à lisier Pichon 10700L d’un équipement pendillard 12M, pour épandre sur céréales.
Un bon tour de rodage avant le pic des épandages du printemps prochain !
Héléna NOËL